lundi 22 juillet 2019

Warhammer 40K Emperor's Champion



Sometimes it's difficult to understand why a miniature is catching the imagination more than another. The Emperor's Champion got some attention from the hobbbyists since it has been released. You will find many beautiful paintings of this miniature across the web, and most of them were made using the classic Black Templars scheme, because Emperor's champions were supposed to be unique to them (well, it is maybe not true, but that's another story). I wanted to explore the gold NMM way for different reasons, but the main reason was that I wondered why a Emperor's champion could not wear emperor colours. It seems to me that it was a more logical idea (should I say "fluff") because these guys are not hiding themselves into the crowd and because who represents the emperor should wear his colours. I have to say I have a real affection for gold NMM, and it was an excuse to work on it. I tried to do a really warm NMM, with some simple freehands here and there. In the end I'm quite happy, even though I still have to clean some little execution flaws. I used a sculpted resin base from a supplier to reinforce the dignity of the miniature.



Il est parfois difficile de comprendre pourquoi une miniature capture l'imagination. Le Champion de l'Empereur a reçu pas mal d'attention de la part des hobbyists depuis qu'il est sorti. Vous trouverez de nombreuses versions splendides de cette figurine sur le web, la plupart d'entre elles avec un schéma de couleurs classique des Black Templars puisque le champion est sensé être unique à ce chapitre (bon, c'est peut-être faux, mais c'est une autre histoire). Je voulais explorer l'or MNM pour différentes raisons, mais la principale était que je me demandais pourquoi un champion de l'empereur ne pourrait pas porter les couleurs de l'Empereur. Cela me semblait plus logique (plus "fluff", devrais-je dire) parce que ces marines ne se cachent évidemment pas dans la foule et que qui représente l'Empereur devrait porter ses couleurs. Je fois dire que j'ai une réelle affection pour l'or NMM, et j'avais là une excuse pour travailler dessus. J'ai essayé de faire un or très chaud, avec quelques simple freehands ici et là. Au final je suis ssez content du résultat, même si il me reste à nettoyer quelques petites erreurs d'exécution. J'ai utilisé une base sculptée en résine d'un fournisseur pour renforcer la dignité de la figurine.


mercredi 17 juillet 2019

COLETTE DU BOIS




L’ARRIVEE DE COLETTE DUBOIS


                Colette Dubois, et sa troupe de théâtre, vient d’arriver à Malifaux. Elle sait l’endroit dangereux, mais rêve de planches et de rideaux, et espère divertir, amuser et pourquoi pas gagner la célébrité.
            La réalité est tout autre. Colette est une arcaniste, versée dans les arts occultes, et sa venue à Malifaux n’est pas le fruit du hasard. Elle veut acquérir des Pierrâmes en douce, se gorger d’énergie magique, le tout sans être découverte par la Guilde.
            Après quelques semaines à Malifaux, Colette entend des rumeurs. Il existe un petit village dans les marais, et d’étranges phénomènes se produisent dans le marais. Les gens parlent des âmes des défunts, dont une énergie malfaisante s’échapperait.
            Pour Colette, c’est une aubaine. Mais elle connaît assez les mondes ésotériques pour savoir que ce ne sera pas sans danger, aussi se prépare-t-elle.
 



                Colette et sa troupe arrive par l’ouest du village, à l’opposé de la rivière. Ayant enchanté des mannequins, Colette envoie ses filles et les mannequins directement au cimetière, espérant collecter rapidement de l’énergie. Elle reste en retrait avec sa fidèle lieutenant, Cassandra, cherchant du regard ceux qu’elle pressent être en ces lieux.

 

                 
Alors que l’une des filles atteint le cimetière, découvrant un étrange chien à deux têtes qui garde l’endroit, Colette perçoit soudain en face d’elle les entités qu’elle craignait, et attendait : des Neverborns.





                Pandora les a sentis. Elle a senti des intrus dans son territoire, là où elle et les siens puisent l’énergie qui leur est nécessaire.
            Des humains, elle sent leur chair, leur sang qui palpite. Aussitôt elle prend forme, et incarne les autres Neverborn qui la suivent. Des chagrins, et surtout deux enfants. Des créatures que les humains rechignent à attaquer, mais qui sont ses mortels lieutenants, avides de sang et de souffrances.



                Mais les humains sont rapides, ils sont déjà au cimetière.  ET leur chef, cette Colette Du Bois, est en arrière, avec son chapeau noir et sa robe rouge. 

                Colette, en retrait, surveille ce qui se passe. Un des mannequins sert d’appât au chien. Certes le chien ne peut rien lui faire, mais son mannequin est bloqué. Malgré son inquiétude, Colette se rassure. Les Neverborns n’approchent pas, laissant le temps à ses filles de drainer l’énergie du cimetière.
            Pour Colette, l’occasion est trop belle, car elle peut aussi marquer la zone par des glyphes, pour en faire un réceptacle magique. Cassandra s’est éloignée, débutant les cercles magiques, tandis que Colette demande à ses filles de toutes se grouper au cimetière, afin d’en interdire l’accès aux Neverborns.




                Pandora enrage. Elle se sent cernée, acculée dans ce coin du  village. Les humains sont là, à portée de ses pouvoirs, la défiant. Mais ils sont déjà placés, l’attendant, et Pandora flaire le piège. Elle toise l’un de ses chagrins, et lui demande d’avancer doucement vers le cimetière.
            Les chagrins avancent, avec Candy, la lieutenant de Pandora à l’apparence d’une inoffensive petite fille. Dans le cimetière, la troupe de théâtre se prépare. Colette sait l’étendu et la forme des pouvoirs des Neverborns.



             Soudain, un des chagrins fonce droit devant lui. Colette et ses filles sont stupéfaites. Elles pensent tout d’abord que ce dernier désire drainer une part de l’énergie des tombes, avant de comprendre que c’est leur propre force vitale qu’il piège.
            Les filles, peu combattantes, laissent alors Colette se rapprocher et, par ses talents magiques, éliminer la menace. Le chagrin, détruit,  disparait dans les limbes, révélant alors son véritable but : il est un piège, marquant Colette d’une glyphe maudite qui la suivra.
            Pandora a un rictus de joie. L’humaine est tombée dans son traquenard.






                 Colette ravale sa rage. Certes elle et sa troupe tiennent le cimetière, mais Pandora  s‘est jouée d’elle, et elle ne peut le supporter. Haranguant ses filles, elle décide de se monter menaçante, et envoie d’abord un de ses mannequins près de la rivière, pour avoir une vue sur les Neverborns.
            Pandora regarde ce drôle d’objet animé s’installer. Elle se demande un instant ce qu’il vient faire ici, avant de voir une des filles de la troupe surgir à côté du mannequin. Comprenant que Colette utilise une magie de mouvement, elle déchaine immédiatement ses talents sur la pauvre fille, puis demande à Candy de l’achever.
            Aussitôt le mannequin revient près de Colette, qui exulte de joie. Candy à son tour est marquée, créant un lien que Colette pourra exploiter ultérieurement.





            Pandora laisse échapper un cri de rage. Cette humaine est intelligente et rusée, et prend le dessus en cet endroit. Le cimetière est en sa possession, et elle a à son tour marqué une Neverborn. Pour Pandora, il ne reste qu’un atout : le Neverborn a l’apparence de bébé qu’elle a nommé Kade.
            Ce dernier détient en lui une parcelle de magie pure, et il s’agit maintenant de le protéger de l’avidité de Colette.




             Colette aperçoit le bébé. Elle sait que ce n’est qu’une forme pour cet esprit, mais elle ne peut s’empêcher d’avoir un petit pincement au cœur. A nouveau elle réunit sa troupe autour d’elle, préparant l’assaut final. Il lui faut ce bébé.
            Pandora les voit s’agiter, se regrouper, et décide de faire de même. Avec les capacités de ses Neverborns, chaque mouvement de ses adversaires leur enlèvera de la vie, et elle espère que cela suffira pour les retenir.





               
Colette sent que le temps lui manque. Sans plus attendre, elle se jette en avant avec Cassandra et un mannequin, niant les risques encourus. Tandis que Pandora libère tristesse et souffrance sur les malheureuses actrices, le chagrin se rapproche, aspirant leurs âmes doucement.
                Néanmoins Cassandra réussit à atteindre le bébé et, tandis que le mannequins absorbe les blessures et s’effondre en morceaux à la place de Colette, cette dernière vient parachever l’exécution de Kade, récupérant les derniers fragments d’énergie.
            Pandora pousse un soupir puis se retire, délaissant ce village à Colette.





                Cette partie a donc vu pour la première fois l’intervention de Colette et sa bande, s’opposant dans un petit village à Pandora.
La troupe de Colette est peu puissante au combat, Cassandra étant la seule à posséder véritablement de quoi blesser et tuer.  Mais Colette dispose de pouvoirs de mouvements intéressants, ainsi que de nombreux moyens d’éviter des blessures, ou de les donner à ses mannequins ou filles.
Il en résulte une capacité à avancer face au danger surprenante, et Pandora s’est finalement laissée surprendre par ces mouvements. Laissant l’initiative à Colette, restant dans son coin, elle n’a pas été en mesure de l’inquiéter, la laissant engranger les points de victoire, et n’arrivant pas elle-même à en amasser suffisamment.
Dès le milieu de la partie l’écart était fait, et Colette a alors accentuer son avantage en forçant le passage, et toujours en bénéficiant de ses « tricks » pour se défendre. Si les mannequins ne sont pas très efficaces pour se battre, ils peuvent pendre les blessures subis par les autres, et bougent avec eux, bénéficiant ainsi de rapides et nombreux mouvements.
Pandora, contrairement à son habitude, a été en retrait, tout comme sa bande, et de fait n’a pas trouver le moyen de bloquer ou blesser son adversaire. Colette n’a jamais été réellement inquiétée, et à du coup naturellement engranger les points de victoire, empêchant de surcroît son adversaire d’en marquer suffisamment.

Résultat final :
COLETTE          PANDORA
9          -           3

lundi 15 juillet 2019

MARSHAL



In the Lady Justice's crew, there is "the Judge", but also a lot of marshals.

Like the Judge, they have long coat that I painted in yellow. So I painted hat, trousers and boot in black, grey or NMM iron.
Marshals have coffins where they put creatures or enemies of the Guild, and they have a gun when enemies are disobedient !






Dans le gang de Lady Justice, il y a  le Juge, mais aussi de nombreux marshals.


Comme le juge, ils ont de longs man,teaux que j'ai peint en jaune. Aussi j'ai peint les chapeaux, pantalons et bottes en noir, gris ou NMM metal.
Les marshals ont des cercueils où ils mettent les créatures et ennemis de la Guilde, et ils ont un revolver quand les ennemis sont désobéissants !










vendredi 12 juillet 2019

The Judge, Malifaux






A Malifaux miniature, a game with strange creatures and also... cowboys !

This is "The Judge", a marshal Lady Justice took with her to dispense her justice.

I decided to paint the long coat in yellow, and I used dark red on gloves and scarf.
Hairs are pale green in order to show the magic power filling this body. I added blood on his weapon and on the letter too, to express the death sentence the Judge applies.

It's a simple play miniature, but I'm happy with the result.

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Cette figurine vient de Malifaux, un jeu avec d'étranges créatures, mais aussi des cowboys !

C'est le juge, un marshal que Lady Justice a pris avec elle pour faire sa justice.

J'ai décidé de peindre son long manteau en jaune, et j'ai utilisé une rouge sombre pour les gants et l'écharpe.
Les cheveux sont en vert pale pour révéler la puissance magique dans son corps, et j'ai posé du sang sur son arme, et aussi sur la lettre, pour exprimer la mortelle sentence que le Juge applique.

Finalement, c'est une simple figurine pour jouer, mais je suis content du résultat.

lundi 8 juillet 2019

Nocturna Models Lilith



Lilith was one of my first 75mm miniatures. When you are not a pro painter, it's quite intimidating to paint big models, because you think any mistake will be as big as the miniature. But in fact, I think (it's only my opinion) painting big miniatures can be more forgiving than doing the same for small ones. Indeed, your imprecisions are always smaller on big models and in the end, I now think it's more rewarding to paint such miniatures, as big scales allow cool results pretty easily. At the same time, pro painters giving the fair amount of time will get really detailed and smooth results, with perfect transitions, taint variations and so on; which are difficult to get for beginners. Here I decided to have a really contrasted Lilith, like a black sun. Her greenish skin taint is quite morbid, while her dress is orange, really constrasted with additions of green in the folds. I used the airbrush to give its global lights and shadows to the dress before using brushes. Her wings are painted with a dark brown. I decided to put her in some gothic stage, and I simply used a column I made using Hirst molds and some textured card. Three candles were added (fimo) and leaves were scattered on the ground. I tried to mimic ivy on the column, to reinforce the gothic atmosphere. I also used the airbrush to do some OSL on the column but I don't think I did it really well. Her hairs were painted in grey-white, because I wanted her to appear as a woman with no age. Purple for the lips and yellow for the eyes completed the paint. I'm really happu with what I've done. I think I was successful in giving life to my own version of Lilith. The base is simple but reinforces the dramaturgy of the scenery.


Lilith a été une de mes premières figurine en 75mm. Quand vous n'êtes pas un peintre pro, c'est assez intimidant de peindre de grands modèles, parce que vous pensez que vos erreurs seront aussi grosses que vos modèles. Mais en fait, je pense que peindre des grandes figurines est plus aisé que peindre des petites.  En effet, vos imprécisions sont toujours plus petites sur de grandes figurines, et je trouve que la peinture sur des grandes échelles est plus facilement valorisante. En même temps, des peintres de haut vol donnant du temps à de telles figurines obtiendront des résultats très détaillés et subtils, avec des transitions parfaites, de belles variations de teinte, etc., qui sont difficiles à obtenir pour le débutant. Mais justement, les grandes surfaces permettent plus facilement ces apprentissages. Ici j'ai choisi d'avoir une Liith très contrastée, une sorte de soleil noir. Sa peau verdâtre est assez morbide, alors que sa robe orange contraste fortement, avec es ajouts de vert dans les plis pour les ombres. J'ai utilisé l'aérographe pour donner ses lumières et ses ombres globales à la robe avant de parfaire le résultat avec les pinceaux. Ses ailes sont peintes avec un brun noir à peine rehaussé par des petits touches de lumières sur les plumes. J'ai bien sûr choisi une scène gothique pour l'exposer, et j'ai simplement utilisé une colonne (moules Hirst) et de la carte texturée pour le sol. Trois chandelles ont été faites en fimo et ajoutées; des feuilles ont été éparpillées sur le sol. J'ai essayé d'imiter le lierre sur la colonne, pour renforcer l'atmosphère. J'ai aussi utilisé l'aérographe pour avoir un OSL sur la colonne mais je ne suis pas très satisfait du résultat. Les cheveux de Lilith ont été peints en gris-blanc, parce que je voulais qu'il soit difficile de lui donner un âge. Du violet pour les lèvres et du jaune pour les yeux complètent le tableau. Je suis très content de cette figurine. Je crois avoir réussi à donner vie à ma vision de Lilith, et j'aime assez mon décor, qui reste simple mais permet de rehausser la dramaturgie de la scène.