Affichage des articles dont le libellé est Boardgames. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Boardgames. Afficher tous les articles

mardi 22 octobre 2019

In Hell

Here comes a miniature from Mythic Battles: Pantheon.
It's a Judge from Hell.

It was a pleasure to paint it. It was a long but easy painting, nonetheless. I used the dry brush technic and strong contrast between grey and orange, like fire and ashes.

I made NMM to have light metal and to contrast with the miniature.



Voici une figurine de Mythic Battle Pantheon.
C'est un juge des enfers.

 J'ai eu u ngrand plaisir à le peindre, c'était long mais facile avec des brossages à sec et de forts contrastes entre le gris et l'orange, comme le feu et les cendres.

J'ai fait du NMM pour avoir des métaux clairs et contraster avec la figurine.




vendredi 27 septembre 2019

Cerberus


Here comes cerberus from Mythic Battles : Pantheon.

This was a real pleasure to paint it.
I decided to work with dry-brush. I used brown, then I made a black shade, and after that I dry-brushed with beige and ivory.
Eyes were paint with red and enlightened in orange.


I made drool in the mouth with glu, the way I already did for Hydra.


The base got ocre pigments, some bird bones (the same that I found in the street) and also "Blood for the blood god".






Voici la figurine du Cerbère du jeu Mythic Battles : Pantheon.

C'est un réel plaisir de le peindre.
 J'ai décidé de travailler en brossage à sec. J'ai posé du marron, puis un lavis de noir, et après j'ai brossé en beige, et j'ai terminé avec de l'ivoire.
J'ai fait les yeux aev cdu rouge, et j'ai éclairci avec de l'orange.

J'ai fais la bave dans la bouche comme pour l'hydre.

Le socle a reçu des pigments ocres, des ossements d'oiseau (les mêmes que j'ai trouvé dans la rue), et aussi la peinture Blood for the blood god.

mardi 3 septembre 2019

Hydre





Here's come hydra from Mythic Battles : Pantheon.

This is my first real monster, and I'm happy to have this result.
I decided to make appearance of a sea monster, so I used classic scheme of color with green to simulate scale. I put blue shade, and yellow light on the up of the miniature.
Then I made gut in brown, and I put a brushing of beige color.
To keep sea effect, I used satiny varnish.

So I finished with mouth, where I used glue for the first time to simulate drool.

The base received ocre pigment, bird bone (that I found in the street) and a special paint : Blood for the blood god.





Voici la figurine de l'Hydre du jeu Mythic Battles : Pantheon.

C'est mon premier vrai monstre, et je suis content d'avoir ce résultat.

J'ai décidé de lui donner l'apparence d'un monstre marin, donc j'ai utilisé un schéma de couleur classique avec du vert pour simuler les écailles. J'ai ensuite utilisé un lavis bleu et des éclaircissements jaune sur le dessus de la figurine.
Puis j'ai fait le ventre en marron, and j'ai pratiqué un brossage à sec de beige.
Pour garder l'aspect maritime j'ai utilisé un vernis satiné.

Pour terminer j'ai travaillé les gueules, où j'ai utilisé pour la première fois de la colle pour simuler la bave.

Le socle a reçu des pigments ocres, des ossements d'oiseau (que j'ai trouvé dans la rue), et une peinture spéciale : Blood for the blood god.






dimanche 16 juin 2019

Mythic Battles Pantheon Minotaur


Hi there. Back from space, I was focused on some personal deadlines. Anyway, I hope to go back to my brushes very soon.

I really like the bestiality emanating from this miniature. The stance is quite simple, but the back curvature projects the minotaur forward. The human skull in the right hand gives the scale of the monster. I chose a really deep reddish brown taint for the skin, but apart from the usual lights, I also used a dark blue for the veins and my beloved Nihilakh Oxyde to paint the labyrinth symbol on the heart of the Minotaur, in order to give him some contrast. I think this small feature links the monster to his legendary home with some magic bond. It tells a story about the minotaur, probably a tragic one. Still, his face looks ferocious and I used a really light brown and white to keep the focus on it.






De retour de l'espace. J'étais concentré sur des échéances personnelles. J'espère retourner à mes pinceaux bientôt.

J'aime beaucoup la bestialité émanant de cette figurine. La pose est vraiment simple, mais la courbure du dos projette le minotaue en avant. Le crâne humain dans sa main droite donne l'échelle du monstre. J'ai choisi a marron rouge très profond pour la peau, mais au-delà des lumières habituelles, j'ai aussi utilisé un bleu sombre pour les veines et mon cher Nihilakh Oxyde pour le symbole de labyrinthe sur le coeur du minotaure, pour donner du contraste. Je trouve que ce petit détail lie le monstre à son repaire légendaire avec un lien magique. Ce symbole raconte une histoire, probablement tragique. Sa face est féroce et j'ai utilisé un marron très clair et du blanc pour garder le focus dessus.






mercredi 17 avril 2019

Mythic Battles Pantheon Spartan Warriors



Here is a quite recent mini. I really wanted to paint these guys avoiding gold nmm and the usual red cape. Instead, I chose a more realistic paint, and so I did. I used a dark bronze nmm that I did mixing orange and brown, as usual. I added more orange for highlights and some agrax earthshade for shadows. The cape was painted with a light brown with blue in the shadows (mixed with the brown, of course). As for the lights, I used some bone white and the dry-brush technic to give some life to the cape and I think it's doing a good job at it. I did not work the skin much, just a pink flesh colour with a flesh wash and some lights on the muscles.
Few battle scars were added here and there and it was done. Really happy how it turned considering the time I gave to paint these spartan warriors.


Voici une miniature assez récente. Je voulais vraiment éviter l'or MNM et la cape. A la place, j'ai choisi un schéma plus réaliste. J'ai travaillé sur le bronze en MNM en mixant du marron et du orange, comme souvent. J'ai ajouté du orange pour les éclaircissements et du agrax earthshade pour les ombres. Pour la cape, je suis parti sur du marron clair ombré avec du bleu et éclairci avec du blanc os. J'ai utilisé la technique du dry-brush pour donner de la vie à la cape et je trouve que ça marche plutôt bien. Je n'ai pas beaucoup travaillé la peau, juste une base de chair rose avec un lavis chair et un peu de lumière sur les muscles. J'ai ajouté quelques impacts de bataille ici et là et le tour était joué. Je suis vraiment content du résultat si on considère le temps consacré à ces soldats spartiates.

vendredi 21 décembre 2018

Ganymede


In Ganymede, you're in charge of a transport corporation which sends earthling settlers to the far human colonies. Your starships are waiting near Ganymede, a Jupiter satellite. You have to transfer your settlers first from the Earth to Mars, and then from there to Ganymede. Your straships will be launched when all the space aboard is filled with settlers. The game ends when a player is the first to send 4 starships.

Dans Ganymede, vous prenez les commandes d’une corporation spécialisée dans les transferts de colons terriens jusqu’aux lointaines colonies spatiales humaines. Vos vaisseaux de colons sont à quai près de Ganymède, un satellite de Jupiter. Il vous faudra franchir deux étapes pour charger les colons dans les vaisseaux, à savoir les transférer de la Terre à Mars, puis de Mars à Ganymède. Vos vaisseaux de colons décollent pour l’espace profond lorsqu’ils sont pleins, et la partie se termine dès qu’un joueur a fait partir 4 vaisseaux de colons.

 
Rules are quite elegant and simple. The winning strategy will be based on combinations that will give extra actions. While this game is essentially about moving your settlers/workers across your personal board, you have to select the more interesting shuttles for you and the right color of workers (5 different) to optimize your choices. The game is fast-paced, let's say 10 minutes per player (depending on your players, of course). 2-4 players.

Les règles sont élégantes et épurées. La stratégie gagnante s’appuiera sur des combos qui vous permettront de bénéficier d’actions supplémentaires. Bien que le jeu relève tout simplement d’une pose/déplacement d’ouvriers, il faudra sélectionner les navettes de transfert les plus avantageuses, les couleurs de colons (il y en a 5 différents représentants des professions différentes) et, au final, optimiser vos choix pour en tirer un maximum de bénéfices. Le jeu se joue vite, ce qui par les temps qui courent est plutôt une bonne chose. Comptez 10 minutes par joueur (2-4 joueurs), selon le temps que prennent vos joueurs pour faire leurs choix.


Players are not interacting a lot with each other, except when someone takes a card another player was looking to take. Generally speaking, you are thinking in your corner and you can't win just by blocking the other players. You have to take into account your own needs.
The game art is entirely based on polyhedrons which gave a real identity to the game. Like it or not. I love it.

L’interaction entre les joueurs est faible, si ce n’est dans le fait de sélectionner certaines cartes navettes ou tuiles colons sous le nez de l’adversaire. Mais en général on calcule plutôt dans son coin et c’est plutôt par accident si on embête l’autre. On ne peut en effet gagner juste en gênant les autres. Il faut faire en fonction de ses besoins.
L’esthétique du jeu est basée sur l’utilisation de polyèdres qui donnent une véritable identité visuelle au jeu. On aime ou on n’aime pas. J’adore.


Well, one of my favourite games of this end of year. It looks nice and it is really smooth. Could be played with all types of players, except those who don't like to think too much during a game. You have to carefully plan and choose your actions, and you have quite a lot of choices. Great game.

En conclusion, un de mes jeux préférés de cette fin d’année. Je le trouve joli (et c’est important pour moi) et très épuré. Il est assez familial mais nécessite quand même de bien prévoir et choisir ses actions. Si vos joueurs n’aiment pas réfléchir trop, ils auront bien du mal à gagner.

vendredi 14 décembre 2018

This War of Mine Part 3/3


La priorité est donc de trouver de quoi se soigner. Nous sommes tous très faibles et seul Marko trouve assez d’énergie pour cuisiner quelque chose. Pas pour nous, non, mais pour avoir quelque chose à négocier au Centre-Ville, auquel Anton et Marko se rendent. Ils glanent pas mal de petites choses dans les ruines, et parviennent à acquérir suffisamment de médicaments pour tous les trois. Cveta a encore gardé notre abri et a du faire face à des voyous qui l’ont blessé avant de s’enfuir avec leur butin. Nous prenons nos médicaments et nous mangeons un peu, même si il n’y en a pas pour tout le monde. Nous cuisinerons quelque chose demain. Mais demain ne viendra pas. Au matin, Marko se rend compte que ses amis ne se réveilleront plus. La maladie les a emportés. Ils étaient trop faibles, il faisait trop froid. L’épidémie a fait beaucoup de morts cette hiver, et Anton et Cveta ne retrouveront plus jamais leurs salles de classe. Marko, lui, est resté un peu dans l’abri avant de chercher un autre endroit, d’autres compagnons d’infortune. Il s’est enfoncé dans la nuit, qui sait ce qui a bien pu advenir de lui ?...



Voilà, c’était le récit de notre première campagne, perdue car la maladie a très vite emporté nos survivants. Le hasard a bien sûr joué un rôle non négligeable. Malgré les médicaments, le destin a fait que nous n’avons pas tiré de carte permettant de baisser notre niveau de maladie (3 cartes sur 7 le permettait), puis nous avons tiré un évènement du début de nouvelle phase appelé « Epidémie » qui augmentait encore la gravité de la maladie de nos survivants. Une combinaison fatale, pour une partie qui était plutôt bien engagée. Ce côté punitif et aléatoire peut être bien entendu frustrant pour une partie des joueurs, mais on se rend bien compte à la fin d’une partie de TWOM que l’intérêt de l’expérience est ailleurs. On a vécu une histoire, en se représentant le parcours de survivants qui doivent composer avec l’horreur d’une situation de guerre et sa part de hasards malheureux. Il est évident que si le jeu était trop facile, il perdrait beaucoup de son intérêt, mais il peut aussi du coup se révéler frustrant si on chérit surtout le goût de la victoire.

 

TWOM est donc un jeu éminemment narratif, même si les mécaniques du jeu sont très correctes quoique légèrement laborieuses. Je vous conseille d’ailleurs un premier tour de jeu à vide pour comprendre le fonctionnement, pourquoi pas par une seule personne au préalable. En effet, le premier tour vous semblera trèèès long. Mais tout s’arrange rapidement. TWOM a une belle courbe d’apprentissage. Vous vous rendrez vite compte de ce qu’il est utile de bricoler rapidement (enfin, tout dépend de votre stratégie) ; et au fur et à mesure vous explorerez de nouvelles pistes de survie (le commerce, les rencontres, les bricolages). Qui plus est, les survivants me semblent assez variés et différents, ce qui assure une rejouabilité certaine et impactera vos chances de survie d’une partie à l’autre. Le jeu dispose (en tout cas dans sa version KS) d’une offre pléthorique permettant d’ajouter des composants nouveaux. On se rend tout de même compte du boulot accompli ; même si n’ayant pas encore testé toutes les extensions, je ne peux pas assurer qu’elles présentent toutes un grand intérêt.
Bref, TWOM est une expérience un peu à part. Ce n’est pas le jeu le plus fluide de tous les temps ni le plus amusant mais il traite d’un sujet très sérieux et se pose comme un repère important dans le paysage des jeux narratifs. Le travail réalisé sur les presque 1500 scripts est impressionnant et vous plongera dans une véritable aventure dont vous devriez vous souvenir longtemps si vous faites l’effort de vous y investir. A jouer de temps en temps, justement pour se rappeler la chance que l’on a de ne faire que « jouer la guerre ».

dimanche 9 décembre 2018

This War of Mine Part 2


L’aube se lève sur de nouvelles craintes, mais il faut continuer à s’occuper. Nous nous sommes résolus à manger les rongeurs qui pullulent, ou tout autre petit animal qui passerait sous l’assommoir que nous venons d’installer. Nous avons aussi nettoyé notre collecteur pour récupérer encore de l’eau s’il pleut. Nous repartons en collecte dans l’Hôpital de Ville, dans lequel nous trouverons toujours plus de médicaments ou de bandages… s’il en reste… En effet, une épidémie a commencé à faire rage, partie d’un camp de civils que nous n’avons d’ailleurs jamais réussi à aider malgré leur demande. Nous n’avions tout simplement pas assez de nourriture pour en partager. Heureusement nous avions récupéré des médicaments lors d’une précédente collecte, mais il fait tellement froid que ça ne suffit pas à nous remettre complètement d’aplomb.
La collecte se passe bien, nous n’avons rencontré personne et c’est finalement tant mieux. Alcool pur, médicaments, produits chimiques et herbes médicinales dans le sac, nous prenons le chemin du retour. L’alcool pur que nous avons trouvé pourra nous être utile pour négocier quelque chose plus tard, car beaucoup noient encore leur mal-être dans l’alcool. Et cela permet d’oublier la faim. Nous ramenons quelques composants et un peu de bois, aussi, ainsi qu’une guitare cassée. S’en servira-t-on jamais ?
Au retour de la collecte, Cveta nous raconte qu’une bande de civils affamés a tenté de nous dérober nos réserves. Ils n’ont pas osé attaquer Cveta, armée d’un couteau, mais ils ont réussi à prendre un paquet de sucre et des cigarettes. Nous nous estimons heureux, car des rumeurs circulent faisant état de bandes organisées qui pillent les refuges des civils et tuent sans vergogne. Pour l’instant nous n’avons pas attiré trop de convoitises.


Aussitôt levés, nous cuisinons les animaux capturés durant la nuit. Notre assommoir s’est révélé efficace, et nous avons récupéré assez de viande pour se concocter un repas très décent à l’aide de notre poêle amélioré. Etait-ce un chat ? Peu importe. Tout le monde mange à sa faim, c’est assez rare pour être mentionné. Nous avons même pu constituer des réserves de viande séchée. Par contre nous sommes toujours malades, tout le monde tousse. Nous préparons notre piège et vérifions notre collecteur.
Cette nuit, seul Marko part en collecte, toujours dans l’hôpital. Anton doit dormir, il est épuisé par la privation de sommeil. Cveta monte encore la garde. Marko rapporte des légumes (probablement abandonnés là par quelqu’un qui ne viendra plus jamais les chercher), des cigarettes, des pièces d’armes et des douilles, entre autres. La ville est tapissée des restes de la guerre. Pour l’instant toutes ces pièces d’arme, ces douilles et ces munitions ne nous servent à rien d’autre que d’avoir un petit pécule pour commercer (la mort se vend bien) mais nous commençons aussi à nous dire qu’il faudra peut-être s’armer bientôt plus lourdement qu’avec nos couteaux, même si nous n’avons pas envie de devenir des prédateurs pour Sarajevo.
Justement, la nuit aura été dure. Des gangs violents et des voyous ont sillonné la ville cette nuit, comme si ils s’étaient organisés pour tout ratisser. Nous subissons deux attaques la même nuit. Heureusement Cveta a réussi à se défendre des uns et à se cacher des autres. Sinon elle serait morte à l’heure qu’il est. Nos barricades les ont un peu gênées, mais ils ont pillé très largement nos réserves. Toute notre nourriture a disparu. Notre pelle, aussi. Et bien sûr nos médicaments. C’est peut-être le pire, car nous sommes tous de plus en plus malades avec ce froid. A l’hôpital, Marko a assisté à une scène extraordinaire. Un barbier s’était installé dans une pièce du bâtiment pour prodiguer gentiment un peu de dignité aux civils. Marko, avec sa barbe et ses cheveux hirsutes, aurait bien eu besoin de passer entre ses mains. Mais il n’avait déjà plus le temps pour ça, et trop de choses à rapporter pour risquer de les poser dans un coin pendant que le barbier s’occupait de lui. Tant pis.


Le lendemain, la fatigue de nos activités nocturnes se fait sentir pour Marko et Cveta. Nous nous disons que fabriquer un lit pourrait être une bonne idée, nous avons mal partout à force de dormir à même le sol. On n’oublie pas si facilement des années de confort. Il se révèle tout de suite utile. Anton et Marko décident de faire une petite sieste, ce qui leur redonne immédiatement des forces. Avec un peu de chance et d’organisation nous pourrons éviter de prendre des nuits de repos entières. Nous avons aussi renforcé notre refuge en installant encore plus de barricades. Mais Cveta a besoin d’une bonne nuit de sommeil, surtout après ce qu’elle a traversé la nuit dernière. Elle a vu la mort de près. Heureusement jusque-là elle a pu piocher dans nos réserves de café pour tenir le coup.
Anton monte la garde cette nuit. Ce n’est pas fait pour nous rassurer, car sa blessure par balle n’a toujours pas cicatrisé. Damnés snipers ! Si d’aventure nous étions attaqué, il pourrait ne pas voir le jour se lever. Marko, revigoré par sa sieste, part encore courageusement en collecte. Nous avons trouvé un chemin par les égouts qui mènent presque en ligne droite à un entrepôt. Marko et Anton se mettent d’accord pour s’y retrouver à mi-chemin au petit matin pour ramener plus de ressources. Marko ramène de l’alcool frelaté, des légumes encore consommables, des composants en métal et du bois. Mais l’entrepôt était gardé et Marko a vite filé lorsqu’ils l’ont menacé de s’en prendre à lui s’il restait dans le coin. Il a rencontré un gamin qui cherchait son chien. L’instinct du pompier, sans doute, mais Marko est entré dans le tunnel étroit dans lequel le chien avait disparu. Marko l’a retrouvé. Il arrachait des lambeaux de chair d’un cadavre de femme en putréfaction. Comment était-elle arrivée ici ? Marko a manqué de vomir, heureusement il avait le ventre vide. Le chien n’a pas voulu laisser sa nourriture comme ça, il a mordu Marko qui tentait de le sortir de là. Avec un regard, le gamin l’a remercié et est reparti d’où il venait. Marko, lui, en sort avec le sentiment du devoir accompli et… une belle morsure. Le chien a planté ses dents profondément dans sa main, et la plaie montre déjà des signes d’infection… Le cadavre, probablement. Aider les autres n’est que rarement récompensé en temps de guerre.
Au contraire de la nuit précédente, Anton n’a vu personne. Il a même pu s’offrir le luxe de se souvenir des promesses qu’il a faites à ceux qui sont déjà partis. Il a promis de survivre ; et il a fait son possible jusque-là. Notre assommoir a heureusement fourni un peu de nourriture (contrairement à la nuit précédente), nous allons pouvoir cuisiner quelque chose au matin. L’eau ne manque toujours pas. 


Nous avons survécu quelques nuits de plus. Mais nous sommes tous très malades et nous manquons cruellement de médicaments. L’hôpital a en effet été bombardé et il n’y reste plus rien. Il va falloir commercer pour obtenir des médicaments ou la maladie aura raison de nous…